Les qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan ont été éprouvantes pour Ferrari. Lewis Hamilton exprime son étonnement après son élimination en Q2, tandis que Charles Leclerc explique comment un accident au virage 15 a compromis sa séance de Q3.
La séance de qualification à Bakou a été pleine de rebondissements pour Ferrari, avec un résultat décevant pour ses deux pilotes. Lewis Hamilton, pourtant performant lors des essais libres, a été éliminé dès la Q2, un résultat qu’il a qualifié de « grand choc ». Le Britannique avait terminé les EL3 en quatrième position, derrière Max Verstappen, Oscar Piastri et Lando Norris, laissant entrevoir un rythme suffisant pour « se battre pour le top trois ».
Samedi, la combinaison de multiples incidents, de six drapeaux rouges et des choix de pneus variés (tendres et mediums) a fait tomber Hamilton à la 12e place sur la grille. Interrogé sur une éventuelle stratégie alternative, il a expliqué : « Oui, c’est sûr. Nous aurions d’abord fait comme tout le monde et utilisé trois trains de mediums en FP3, puis trois en qualifications, et enfin un medium en Q2. C’est ce que tout le monde a fait. On savait que c’était plus rapide… Je ne peux pas vous dire pourquoi on ne l’a pas finalement utilisé, mais on va l’appliquer en interne. »
Malgré cette déception, Hamilton reste confiant pour la course : « Je reste optimiste pour progresser. Mais franchement, je pensais me battre pour le top 3, c’est un choc. »
De son côté, Charles Leclerc a réussi à atteindre la Q3, mais sa journée s’est achevée prématurément dans les barrières au virage 15, le plaçant 10e sur la grille. Le Monégasque a décrit un week-end particulièrement difficile : « Bakou est évidemment un circuit que j’apprécie beaucoup, mais c’est un peu pénible depuis le début du week-end, avec des difficultés d’équilibre de la voiture. »
Leclerc a précisé que des ajustements avaient été réalisés sur la voiture avant les qualifications : « J’ai beaucoup modifié la voiture avant les qualifications, ce qui semblait être mieux, mais malheureusement, nous n’arrivions plus à faire fonctionner le medium. Nous avons commencé à avoir beaucoup de mal à le faire monter en température, puis j’ai commis une erreur qui nous a évidemment coûté cher. Il n’y a pas grand-chose à ajouter. »
Le Monégasque conclut en anticipant une course difficile : « Partir du fond du top 10… Revenir devant sera compliqué. »
Cette journée de qualifications démontre la volatilité et la complexité des conditions à Bakou, où même les pilotes expérimentés comme Hamilton et Leclerc peuvent être pris au dépourvu.
